Rassemblant pour la première fois des oeuvres exclusivement réalisées dans l’atelier verrier du Musée/Centre d’Art, cette exposition propose un regard original sur la nature d’où le verre est issu. 16 installations sont présentées dans cette exposition : les artistes y interrogent les formes de vie naturelle, qu’elles soient subaquatiques ou végétales, à travers de petits espaces à observer ou encore des sculptures plus monumentales, dans un dialogue constant entre formes et transparence.
La terre, avec les oeuvres originales d’Angeline Dissoubray, qui nous propose une découverte du monde végétal avec des plantes carnivores plus familières que menaçantes. Toujours la terre avec l’installation de Sébastien Leroy, issue du travail en résidence à l’occasion du « Fruit de la Rencontre » 2014 et coproduite avec les Abattoirs/FRAC Midi-Pyrénées. Et la mer, avec Thibault Lafleuriel dont les créations nous plongent au coeur des océans, source de toute vie sur terre.
Une exploration du vivant, comme autant d’espaces à observer, une invitation à une rêverie onirique et à une réflexion sur l’avenir de la planète, un moment suspendu dans le temps et l’espace.

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Créé en 2011 par l’Office Municipal Culturel Blayais (OMCB), le festival photographique Blaye Images s’est donné pour mission de proposer une réflexion autour de l’image photographique ; de partager avec le public le plus large possible cette découverte, par des clichés réalisés par des artistes connus ou moins connus, mais dont la qualité artistique est aujourd’hui jugée incontestable. La 5ème édition de Blaye Images se déroulera du 19 septembre au 4 octobre 2015.
Blaye Images a souhaité créer une passerelle artistique entre la Biennale des Verriers et le festival photographique à travers une convergence thématique associant le verre et la photographie.
Sans le verre, sa transparence et ses qualités optiques, la photographie, telle que nous la connaissons, n’existerait pas. Passé le temps du sténopé, la précision de l’image ne fut possible que par la combinaison de lentilles de verre qui composent l’optique des premières chambres photographiques. L’enregistrement de l’image latente se fit, jusqu’à l’avènement du film plastique, sur une plaque de verre. Enfin la lumière fut apprivoisée dans les premiers studios de photographes grâce à de grandes verrières.
Ici l’on rejoint le travail de Roselyne Titaud qui, se jouant du contre-jour, photographie des intérieurs d’habitations en utilisant la lumière naturelle qu’offre une fenêtre, une baie vitrée ou une lampe. Ces images sensibles d’intérieurs familiers sont des fenêtres ouvertes sur l’intimité des gens où le verre, par sa transparence, ses reflets ou sa matière est toujours présent.

Les photos de Roselyne Titaud sont exposées dans le parc du domaine, accès libre.
Le Festival Blaye Images est présent également à Cap Découverte et à la salle des Pilotis à Blaye-les-Mines, du 19 septembre au 4 octobre.

La Communauté de communes Carmausin-Ségala fête une décennie d’acquisitions pour son musée : une exposition d’oeuvres inédites, en 2 volets :
« J’ai 10 ans de verre ancien », une sélection d’objets anciens dédiée au patrimoine verrier de la Montagne Noire. Présentée pour la première fois au public, vous y découvrirez, la production des verreries de luxe réalisée au 17ème siècle au coeur des forêts tarnaises. En partenariat avec le Comité Départemental Archéologique du Tarn.
« J’ai 10 ans de verre contemporain », une sélection inédite de créations contemporaines.

La production verrière a fortement marqué le territoire et l’histoire du Tarn. A partir du 19ème siècle, les grandes fabriques de verre, associées aux mines de charbon, transforment le paysage du nord du département. Cette industrie s’est implantée durablement grâce à l’existence, dès le Moyen-Âge d’un artisanat verrier moins connu, dépendant du bois, implanté dans les principaux massifs forestiers du Tarn. Cet artisanat connaît un essor continu entre le 16ème siècle et le milieu du 18ème siècle. La Montagne Noire a joué un rôle central dans ce phénomène. Pour son exposition 2016, le musée a souhaité mettre en lumière ce patrimoine peu connu et extraire quelques pièces des collections de son Centre de Conservation et d’Etudes archéologiques, mais aussi des objets inédits de ses collections propres acquises ces 10 dernières années. Ainsi, avec la collaboration du Comité Départemental Archéologique du Tarn, seront présentés des vestiges des productions verrières de la Montagne Noire aux 17ème et 18ème siècles : des verreries de luxe et d’apparât, des outils mais également des objets témoignant de la vie quotidienne des verriers.

Le volet contemporain de l’exposition comprend une sélection d’oeuvres inédites issues des 10 dernières années d’acquisitions de la 3CS pour le Musée : des pièces représentatives de la diversité des usages du verre dans la création aujourd’hui. Cette sélection rassemble des oeuvres imaginées tantôt par des verriers, tantôt par des plasticiens. Nombreux sont les artistes qui, intrigués, curieux, fascinés, interpellés par le verre, souhaitent inclure ce matériaux dans leur création, voire en faire un sujet en soi. Mais bien souvent, ils se confrontent à la difficulté technique d’une mise en oeuvre opérationnelle spécifique et complexe. Le Musée/Centre d’art du verre de Carmaux se propose, depuis 2010, d’ouvrir les portes du temple où sont précieusement conservés les secrets des verriers. C’est dans cette démarche que s’inscrivent les créations réalisées par Anne Deguelle, Violaine Laveaux et Laurent Pernel. Seront également présentées des oeuvres issues du fonds propre constitué par le Musée depuis 2006, pour la plupart jamais présentées au public. On y retrouve ainsi les artistes Roselyne Blanc- Bessière, Xavier Carrère, Nathalie Massenet-Dollfus, Valérie Fanchini, Yannick Connan, Émilie Haman, Antoine Moravak...

Antonin Funès et Bastien Thomas, souffleurs de verre, ont passé 7 mois dans l’atelier verrier du domaine en 2015, dans le cadre de résidences organisées par le Musée/Centre d’art. Recherches, expérimentations... l’exposition présentée cette saison est l’aboutissement de leurs projets de création.

Tenté par l’exploration du motif avec ses « Jungle glass », Antonin Funès a travaillé sur la technique de la cive (une technique similaire à celle des vitraux du Moyen-Âge), à travers ses « Constructions » : ses disques soufflés sont taillés puis assemblés, formant des écrins colorés, traversés par la lumière.

Impregné d’un univers plus noir, Bastien Thomas triture la matière verre : déformées, écrasées, taillées, gravées... ses créations font écho au silence avec à la fois pudeur et éloquence.

Pour la 6ème édition du Festival photographique Blaye Images, le Domaine de la Verrerie devient l’écrin d’une exposition photographique en plein air.
Depuis 2015, le Festival Blaye Images et le Musée initient un partenariat original. C’est à l’occasion de la Biennale des verriers en octobre dernier que s’est concrétisée cette association avec l’exposition des photographies de Roselyne Titaud.
En 2016, c’est l’artiste photographe et plasticienne toulousaine Béatrice Utrilla qui, munie de sa focale, a capté "l’esprit d’un lieu", celui du Musée, avec pour mission d’en explorer les coulisses pour donner à voir au public ce qui est habituellement caché : aussi bien certaines galeries de l’ancienne verrerie royale, inaccessibles au public, que le travail de l’ombre des agents lié aux missions de conservation et d’inventaire des collections. En somme, Béatrice Utrilla pose son regard sur l’architecture du site comme sur les métiers du musée, une traduction artistique du dialogue entre architecture / paysage et gestes / compétences.

15 photographies grand format à voir dans le parc du Domaine de la Verrerie, du 30 septembre au 16 octobre.

Toujours dans le cadre du Festival Blaye Images, 3 autres expositions photographiques se dérouleront au même moment, sur le site de l’Endrevié à Blaye-les-Mines, au Musée-Mine départemental à Cagnac, et à la Maison de la Musique à Cap-Découverte (Le Garric).
En savoir + sur le Festival Blaye Images :

Les années 80 et 90 correspondent à des périodes très dynamiques du verre artistique et décoratif en France. La collection réunie par Lucie et Paul Bernard en apporte le témoignage avec des œuvres de Claude Monod, Claude Morin, Jean-Claude Novaro, Antoine et Etienne Leperlier, Yan Zoritchak mais aussi des exemples de la production des grands centres en Europe : Venise, Riihimaki...

Au-delà des artistes, la valeur d’une collection se mesure aussi à l’aune de ce qu’elle incarne en matière d’histoires humaines, affectives, subjectives et symboliques. Car qu’est-ce qu’une collection ? Que raconte-t-elle ? Quels liens unissent les œuvres, les artistes et les collectionneurs ?

Lucie et Paul se sont aimés, ils ont aimé l’art, les œuvres, et par-dessus tout, ils ont aimé rencontrer les artistes. L’histoire de leur collection est jalonnée de rencontres et de partages, constituant une multitude d’instants de vie. De petites histoires qui, parfois, rejoignent la grande, derrière lesquelles se trouvent des femmes et des hommes : les artistes et également ceux qui contribuent à ce que l’art existe, les amateurs, les passionnés, les collectionneurs. C’est avec eux, dans cette exposition, que se partagent toutes les lumières du verre.

Catalogue en vente à la boutique, 48 pages, 13 euros.

Cette année, le Musée/Centre d’Art du Verre invite les visiteurs à voyager dans le temps et l’espace, entre ici et ailleurs, entre innovations et prouesses techniques, entre verre et photographie…
Cet « itinéraire » propose de poser un autre regard sur les révolutions industrielles qui, entre le XVIIIème et le XXème siècle, ont profondément transformé notre civilisation.
La photographie est un exemple de cette évolution, elle qui a su, en seulement 150 ans d’histoire, passer de la photographie argentique - donc sur support (d’abord sur papier, puis sur plaque de verre et enfin sur pellicule) – à la photographie numérique.
Les plaques de verre photographiques présentées dans l’exposition ont immortalisé le chantier titanesque de la construction d’un des ouvrages d’arts majeur de notre territoire du Ségala et de la ligne de chemin de fer Carmaux-Rodez : le Viaduc du Viaur. Unique en France et révolutionnaire de par le système de construction conçu par l’ingénieur Paul Bodin, ce viaduc témoigne encore aujourd’hui des exploits technologiques de la fin du XIXème siècle, âge d’or où le progrès ne connaît aucune limite. Le savoir-faire de Paul Bodin franchit alors nos frontières : de la Grèce à la Russie, en passant par la Chine,… nombreux sont les ponts métalliques qui gardent son empreinte et attestent d’une suprématie alors française dans le domaine des grands travaux. En ce début de XXIème siècle, le souvenir de cette coopération reste vivace, essentiellement par le biais de deux des principaux ouvrages de Paul Bodin, le viaduc du Viaur et le viaduc du Faux Namti, qui illustrent la forte amitié franco-chinoise, comme le montre le rapprochement de la commune de Tanus avec le village chinois de Pingbian, dont le jumelage devrait être officialisé au cours de l’année 2017.

Ils inventent des formes, jouent des décors, développent des concepts de création artistique, explorent le verre en mêlant chimie et technologie, matériaux et médias ; ils sont artisans d’art, plasticiens, designers, techniciens-chercheurs ; ils sont diplômés ou autodidactes…
En ce début de 21ème siècle, après que de nouvelles pratiques soient apparues au siècle dernier érigeant le verre au rang de matériau d’expression artistique, les verriers bousculent plus que jamais les processus ancestraux de fabrication du verre et le statut même de l’artisan.
Le MCDAV consacre une exposition à une génération d’artistes verriers, formés et/ou exerçant en France, au plus près de ce qui a été depuis 2000, de ce qui est, aujourd’hui, et de ce qui sera, peut-être, demain.
L’exposition « Aujourd’hui et Demain » présente les créations de 70 artistes et designers afin de rendre compte d’un moment du verre en France. Elle réunit des créateurs émergents qui incarnent une multitude d’expressions : de l’objet design et décoratif à la vidéo/performance en passant par la sculpture et les usages du numérique… Une exploration du matériau qui semble ne plus avoir aucune limite, comme un écho au mouvement Studio Glass qui, quelques décennies auparavant, a ouvert les voies de l’usage du verre dans l’art.
Cette diversité des approches donne naissance à une exposition surprenante, qui occupe tous les espaces du musée, créant ainsi des chocs esthétiques et temporels, des dialogues de formes et de techniques.
Avec :
Aurélie Abadie et Samuel Sauques, Régis Anchuelo, Laetitia Andrighetto et Jean-Charles Miot, David Arnaud, François Arnaud, Marie-Anne Baccichet, Pauline Bétin, Julie Bonnafous, Laurent Brabant et Alain Villechange, Vincent Breed, Antoine Brodin, Mathilde Caylou, Vincent Chagnon et Anne Donzé, Hélène Charrard, Muriel Chéné, Yannick Connan, Manuel Diemer, Angeline Dissoubray, Gabriel Feracci, Marion Fillancq, Arnaud Folliot, Maïté Fouilhé, Damien François, Antonin Funès, Philippe Garenc, Eve et Laurent George, Romain Glorieux, Lise Gonthier, Emilie Haman, Sandrine Isambert, Vianney Jolivet, Yeun-Kyung Kim, Thibault Lafleuriel, Claire Lange, Joanne Le Goff, Julie Legrand, Pascal Lemoine, Xavier Le Normand, Juliette Leperlier, Eri Maeda, Jérémie Matyjaszczyk, Vanessa Mitrani, Sofiane M’sadek, Simon Muller, Lucie Omont, Yann Oulevay, Philippe Paoletti, Célia Pascaud, Antoine Pierini, Antoine Rault, Nathalie Reba, Anne-Lise Riond-Sibony, Julia Robert, Pauline Ronget, Florian Rosier, Lucie Roy, Guilhem Saudrais, Galla Theodosis, Bastien Thomas, Gérald Vatrin, Ya Wen Shih, Jeremy Maxwell Wintrebert

La vidéo :

Le catalogue :