Actuel Musée/Centre d’art du verre.
Bâtiment construit au XVIIIe siècle constitué à sa base d’un ensemble de voûtes en pierres de Salles qui abritait autrefois les fours verriers alimentés au charbon de terre.
C’est au XIXe siècle que le bâtiment sera réhabilité avec la construction d’une Orangerie donnant au bâtit une allure typique du second Empire.
L’ancienne chapelle de la famille de Solages a été restaurée et aménagée en atelier verrier (fours), avec le soutien du Conseil Général du Tarn et de la Communauté de Communes du Carmausin. Il est ouvert aux visiteurs, afin de découvrir l’art du soufflage à la canne et des différentes techniques artisanales du travail du verre.
L’atelier est également un lieu dédié à la création avec l’accueil en résidence d’artistes issus du domaine des arts plastiques et du design, invités à venir concevoir des œuvres avec des verriers.
Les artisans verriers sont également invités en résidence et accompagnés dans l’élaboration de projets artistiques personnels.
Située à l’entrée du Domaine, sa composition en colombage date du XIXe siècle. Elle abritait du temps du Marquis de Solages, l’habitation du gardien du domaine.
Son usage est aujourd’hui dévolu à l’accueil d’artistes en résidence.
Le pigeonnier ou corps de garde
Ce bâtiment du XVIIIe siècle intégrait, du temps du Marquis de Solages, le mur d’enceinte d’origine du Domaine de la Verrerie.
La bâtisse est dotée d’un exceptionnel cadran solaire qui servait à réguler le temps de travail des verriers et des ouvriers du domaine.
Pour en savoir plus sur le cadran solaire :
http://cadransolaire-benoit.fr/domaine-verrerie/#more-144
De l’île, vous avez une vue d’ensemble du Domaine, tel que l’avait tracé Achille de Solages (1804-1887). Les de Solages ont rapporté de leurs campagnes militaires, les nombreuses essences d’arbres, qui composent la diversité du parc.
Autour de l’étang, présence de massifs de magnolias, et sur l’île de Cyprès chauve ou Cyprès de Louisiane, de la famille des Taxodiacées, pouvant atteindre les 45m de hauteur.
Un pont romantique permet d’accéder au cœur de l’île.
Ces réservoirs à glace très courant dans les parcs des châteaux dès le XVIe siècle, se caractérisent par une ouverture souvent au ras du sol et située toujours face au nord, afin de l’exposer le moins possible au soleil. Un court tunnel, éventuellement muni de son sas, descend ensuite en pente douce à la réserve de glace proprement dite. Celle-ci est généralement située au fond d’un large puit circulaire, que surmonte un joli dôme régulier. Tout cet ensemble admirablement appareillé est recouvert d’une petite bute de terre boisée pour bien conserver la fraîcheur, ce qui confère à ces petits monuments la juste appellation de « glacière tumulus ».
Fonctionnant de la fin du printemps au début de l’automne, la glacière sert de lieu de stockage pour les viandes et les légumes, ainsi que pour rafraichir les boissons.
L’apparition du courant électrique et la fabrication des premiers congélateurs artificiels à partir de 1850, sonnent le glas de ces pittoresques monuments.
Une des curiosités du parc, cet ensemble architectural constitué d’une fosse et d’un système d’irrigation conçu au XVIIIe siècle pour l’élevage de ragondins.
La statue du Marquis Ludovic de Solages
Afin de fêter les 25 ans de présidence du Marquis Ludovic de Solages, le conseil d’administration de la Société des Mines de Carmaux demande la réalisation d’une statue en bronze. La commande est d’abord passée à Antoine Bourdelle, mais après le décès de ce dernier, c’est l’un de ses anciens élèves Paul Niclausse qui reprend et achève ce travail en 1932. Initialement installée dans le parc du Pré-Grand, puis remisée dans un hangar de St Benoît pendant la guerre de 39-45 pour la cacher des Allemands et éviter qu’elle ne soit fondue, elle y reste de longues années vouée à l’oubli.
Il est envisagé de la transporter dans le cimetière privé des de Solages à Ste Cécile (Carmaux). Finalement en 1997, elle est installée ici dans le Domaine à la demande de Jean-Pierre IZARD alors Président du District Urbain de Carmaux.
Le mémorial de la guerre 14-18
Érigé à l’origine au fond du parc du Pré-Grand, adossé à un tertre engazonné et pris dans un ensemble de granit, il est composé de 12 plaques de bronze, sur lesquelles sont gravés les noms des 300 mineurs morts pendant la guerre de 14-18, et de ceux qui ont succombé par la suite en 1919 (gazés et grands blessés).
Il fut inauguré le 29 septembre 1929, dans le parc du Pré-Grand, « jardin de repos » selon les termes de Charles Pérès (1857-1940), directeur des mines.
Le Pré-Grand était un jardin public, aménagé à partir de 1923 sur un terrain de 4 hectares avec : un grand bassin, un kiosque à musique, un abri de repos, des parterres à la française, de hautes futaies et 5 statues de bronze (qui lors de la transformation du parc en zone industrielle ont été dispersées dans les 3 communes de Carmaux, Blaye et St Benoît). Ce monument a été transféré dans le domaine en 1981 et installé près de la chapelle.