Dès sa création au XVIIIe siècle le Domaine de la Verrerie a été en même temps le lieu d’habitation de la famille de Solages mais également un lieu dédié au labeur. En effet, à l’arrière du château, la Verrerie Royale crachait ses fumées noires et à plusieurs endroits du parc des puits à charbon étaient exploités. Les de Solages étaient d’une noblesse entrepreneuriale.
Ne subsiste aujourd’hui de ces puits qu’un seul vestige situé au centre de l’île dont on suppose qu’il pourrait correspondre au Puits du jardin.

Le puits du Jardin (1752-1769)

Généralement, le charbon est exploité par le biais de creux appelé « cros » d’une profondeur comprise entre 40 et 100m.
D’une profondeur de 80m, le puits du Jardin permet d’exploiter une des plus belles veines du Carmausin : « le charbon était fort dur, se soutenait fort bien en gros morceaux et était peu sujet à la dissolution par contact de l’air » (Letellier, 1858).
Depuis 1720, ce puits s’appelait « Le cros del ponchon ». Acquis par Gabriel de Solages, il le rebaptise puits du Jardin car il est situé à proximité de la Verrerie et du Château, au coeur du jardin.
En septembre 1769, un incendie s’y déclare. Il est arrêté en détournant les eaux du Merdialou mais il entraîne l’abandon de cette fosse.

Le puits des Flamands (1752-1758)

D’une profondeur de 85m, c’est la première fosse qui fut creusée par le Chevalier De Solages.
Elle est appelée ainsi car, c’est une colonie d’ouvriers recrutés par le Chavalier dans les Flandres, qui a débuté l’extraction à l’aide de méthodes révolutionnaires.

Le puits de Montalbo (1748-1758)

Eloigné de 20m, le puits de Montalbo et celui des Flamands ne forment presque qu’un seul tout.
D’une profondeur de 70m, il est abandonné en raison de l’abondance de l’eau.
Dans ces deux puits, les ouvriers travaillent à la journée (12h/jour avec 2h de repos pour 15 sous et une bouteille de vin).

Le four à chaux (vers 1769-1880)

D’origine belge, Théodore Fastre (1724-1805) fut directeur des mines (1754-1787) et maire de Carmaux (1792-1795).
En 1759, il construit à côté de sa demeure, tout près du château des De Solages, un four à chaux, où il chauffe des pierres de calcaire issues des terrains des communes de Blaye et de St-Benoît avec de la charbonille (charbon fin mêlé de schistes).
Il chaule plusieurs champs lui appartenant et obtient des rendements de blé supérieurs.
Ce procédé est remarqué par l’Intendant de la province du Languedoc et cette pratique se développe.

La chaux trouvera plusieurs utilités :

  • en agriculture : chaulage, sulfatage et soufrages des vignes. Un proverbe dit « qui chaule sans fumer se ruine sans y penser ».
  • en verrerie : c’est un des composants entant dans la fabrication du verre.
  • Dans les mines : Théodore Fastre l’utilise comme revêtement imperméable dans le fonçage des puits.
  • Dans le bâtiment : la cendre de la chaux est utilisée pour la fabrication de mortier.


La chaux constitue un aliment pour la plante : elle coagule l’argile, accélère la décomposition de a matière organique et surtout neutralise les terres acides.

Dès sa création au XVIIIe siècle le Domaine de la Verrerie a été en même temps le lieu d’habitation de la famille de Solages mais également un lieu dédié au labeur. En effet, à l’arrière du château, la Verrerie Royale crachait ses fumées noires et à plusieurs endroits du parc des puits à charbon étaient exploités. Les de Solages étaient d’une noblesse entrepreneuriale.
Ne subsiste aujourd’hui de ces puits qu’un seul vestige situé au centre de l’île dont on suppose qu’il pourrait correspondre au Puits du jardin.

Le puits du Jardin (1752-1769)

Généralement, le charbon est exploité par le biais de creux appelé « cros » d’une profondeur comprise entre 40 et 100m.
D’une profondeur de 80m, le puits du Jardin permet d’exploiter une des plus belles veines du Carmausin : « le charbon était fort dur, se soutenait fort bien en gros morceaux et était peu sujet à la dissolution par contact de l’air » (Letellier, 1858).
Depuis 1720, ce puits s’appelait « Le cros del ponchon ». Acquis par Gabriel de Solages, il le rebaptise puits du Jardin car il est situé à proximité de la Verrerie et du Château, au coeur du jardin.
En septembre 1769, un incendie s’y déclare. Il est arrêté en détournant les eaux du Merdialou mais il entraîne l’abandon de cette fosse.

Le puits des Flamands (1752-1758)

D’une profondeur de 85m, c’est la première fosse qui fut creusée par le Chevalier De Solages.
Elle est appelée ainsi car, c’est une colonie d’ouvriers recrutés par le Chavalier dans les Flandres, qui a débuté l’extraction à l’aide de méthodes révolutionnaires.

Le puits de Montalbo (1748-1758)

Eloigné de 20m, le puits de Montalbo et celui des Flamands ne forment presque qu’un seul tout.
D’une profondeur de 70m, il est abandonné en raison de l’abondance de l’eau.
Dans ces deux puits, les ouvriers travaillent à la journée (12h/jour avec 2h de repos pour 15 sous et une bouteille de vin).

Le four à chaux (vers 1769-1880)

D’origine belge, Théodore Fastre (1724-1805) fut directeur des mines (1754-1787) et maire de Carmaux (1792-1795).
En 1759, il construit à côté de sa demeure, tout près du château des De Solages, un four à chaux, où il chauffe des pierres de calcaire issues des terrains des communes de Blaye et de St-Benoît avec de la charbonille (charbon fin mêlé de schistes).
Il chaule plusieurs champs lui appartenant et obtient des rendements de blé supérieurs.
Ce procédé est remarqué par l’Intendant de la province du Languedoc et cette pratique se développe.

La chaux trouvera plusieurs utilités :

  • en agriculture : chaulage, sulfatage et soufrages des vignes. Un proverbe dit « qui chaule sans fumer se ruine sans y penser ».
  • en verrerie : c’est un des composants entant dans la fabrication du verre.
  • Dans les mines : Théodore Fastre l’utilise comme revêtement imperméable dans le fonçage des puits.
  • Dans le bâtiment : la cendre de la chaux est utilisée pour la fabrication de mortier.


La chaux constitue un aliment pour la plante : elle coagule l’argile, accélère la décomposition de a matière organique et surtout neutralise les terres acides.